Merci à David Quinton, Ingénieur Ecologue de l’association ID Environnement à Mayenne pour avoir identifié le nom des différentes chauves-souris lors d’une visite du château en octobre 2010.
Bien que toutes les espèces de chauves-souris soient intégralement protégées par la loi, actuellement, une espèce sur trois est en régression dont la barbastrelle d’Europe, le petit rhinolophe, le grand murin… qui hibernent et se reproduisent sur le site du château et de la forêt de Bourgon.
Plusieurs causes participent à ce déclin : la disparition de leurs habitats, la réduction ou la destruction de leur ressource alimentaire, l’emploi de produits toxiques pour le traitement des charpentes, les dérangements, la route, la destruction directe, les prédateurs.
La disparition de leurs habitats :
C’est actuellement une des causes de régression des populations les plus importantes. Les chauves-souris possèdent en effet un cycle de vie complexe et utilisent plusieurs milieux différents pour la chasse, la mise-bas et l’hibernation. La disparition ou l’altération d’un seul de ces milieux va directement les menacer.
Ainsi, la suppression des haies, bosquets et broussailles, l’assèchement des zones humides, l’agrandissement des parcelles agricoles souvent au profit d’une agriculture monospécifique, la rectification des cours d’eau d’eau, sont autant de facteurs qui modifient leurs territoires de chasse.
Les différents gîtes utilisés au cours du cycle biologique, que ce soit pour la mise-bas ou l’hibernation, ne sont pas épargnés : destruction des anciens ponts, des ruines, colmatage des ouvertures des bâtiments (accès aux combles des églises), abattage des arbres morts, fermeture des cavités souterraines…